JOUR 8 : LES PROMESSES DE L’ANCIEN TESTAMENT (suite)
Alors que le peuple de Dieu était spirituellement aride et sans vie comme un désert stérile, Dieu promit de faire jaillir en lui une abondance de vie divine, comme des fleurs éclosent après la pluie. Ezéchiel ajoute un nouvel élément à cette imagerie : il parle non seulement de « déverser » mais d’« asperger ».
« Je ferai sur vous une aspersion d’eau pure et vous serez purs ; je vous purifierai de toutes vos impuretés et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur neuf et je mettrai en vous un esprit neuf ; j’enlèverai de votre corps le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon propre Esprit, je vous ferai marcher selon mes lois, garder et pratiquer mes coutumes. » (Ez 36, 25-27).
L’idée d’aspersion rappelle les rituels de purification de l’Ancienne Alliance (Lv 4, 6 ; Nb 8, 7) et suggère que, par son Esprit, Dieu réaliserait
en nous une purification plus profonde que ne le permettraient des rites extérieurs : celle du cœur. Zacharie exprime une idée similaire, en indiquant que l’Esprit suscitera une repentance profonde dans le cœur du peuple de Dieu :
« Je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils regarderont vers moi. Celui qu’ils ont transpercé, ils se lamenteront sur lui comme on se lamente sur un fils unique ; ils le pleureront comme on pleure un premier-né. » (Za 12, 10)
L’une des prophéties les plus frappantes sur l’Esprit est celle de Joël, citée par Pierre le jour de la Pentecôte : « Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront, vos anciens auront des songes, vos jeunes gens des visions. Même sur les esclaves, hommes et femmes, en ces jours-là, je répandrai mon Esprit. » (Jl 3, 1-2).
Ce passage fait allusion à un événement survenu au cours de la pérégrination d’Israël dans le désert : Dieu avait répandu son Esprit sur
soixante-dix anciens, qui se mirent à prophétiser (Nb 11, 24-29). Deux hommes reçurent le don de prophétie alors même qu’ils n’étaient pas présents à la rencontre officielle où l’Esprit Saint était donné. Lorsque Josué s’en plaignit, Moïse lui répondit : « Serais-tu jaloux pour moi ? Ah ! Puisse tout le peuple du Seigneur être prophète ; le Seigneur leur donnant son Esprit ! » (Nb 11, 29) La prophétie de Joël est l’annonce que, dans les derniers temps, le désir de Moïse sera comblé. L’Esprit de Dieu accordera une abondance de dons prophétiques et ce, à tout son peuple sans distinction : hommes, femmes, jeunes, vieux, esclaves et hommes libres. Presque tous ces textes bibliques s’accordent à dire que le don de l’Esprit s’accompagnera d’une nouvelle connaissance de Dieu. En Ezéchiel, Dieu dit : « Je mettrai mon Esprit en vous […] et vous saurez que moi, le Seigneur, j’ai parlé et je fais, oracle du Seigneur. » (Ez 37,14 ; voir également Ez 39, 28-29). La prophétie de Joël commence ainsi : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël, moi, que je suis le Seigneur votre Dieu, et sans égal ! » (Jl 2, 27). Dans le langage biblique, le mot « connaître » ne fait pas référence à une connaissance simplement théorique mais bien à un contact personnel, à une expérience ; « connaître » veut dire « avoir une relation avec ». La promesse de Dieu est que même si son
peuple s’est si souvent révolté contre lui, son Esprit lui donnera finalement la grâce de le connaître vraiment et de lui répondre d’un cœur sans partage. Ces promesses constituent la toile de fond qui permet de comprendre quel est l’accomplissement proclamé par le Nouveau Testament ; un accomplissement déjà réalisé en Jésus et dans son Église, mais qui connaîtra son plein achèvement avec le retour du Seigneur dans la Gloire et le renouvellement de toute la création.

La promesse de Dieu est que même si son
peuple s’est si souvent révolté contre lui, son Esprit lui donnera finalement la grâce de le connaître vraiment et de lui répondre d’un cœur sans partage.
L’idée d’aspersion rappelle les rituels de purification de l’Ancienne Alliance (Lv 4, 6 ; Nb 8, 7) et suggère que, par son Esprit, Dieu réaliserait
en nous une purification plus profonde que ne le permettraient des rites extérieurs : celle du cœur.
« Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront, vos anciens auront des songes, vos jeunes gens des visions. Même sur les esclaves, hommes et femmes, en ces jours-là, je répandrai mon Esprit. » (Jl 3, 1-2).
La promesse de Dieu est que même si son
peuple s’est si souvent révolté contre lui, son Esprit lui donnera finalement la grâce de le connaître vraiment et de lui répondre d’un cœur sans partage.
La promesse de Dieu est que même si son
peuple s’est si souvent révolté contre lui, son Esprit lui donnera finalement la grâce de le connaître vraiment et de lui répondre d’un cœur sans partage.
Alors que le peuple de Dieu était spirituellement aride et sans vie comme un désert stérile, Dieu promit de faire jaillir en lui une abondance de vie divine, comme des fleurs éclosent après la pluie.
L’Esprit de Dieu accordera une abondance de dons prophétiques et ce, à tout son peuple sans distinction : hommes, femmes, jeunes, vieux, esclaves et hommes libres.
Ces promesses constituent la toile de fond qui permet de comprendre quel est l’accomplissement proclamé par le Nouveau Testament ; un accomplissement déjà réalisé en Jésus et dans son Église, mais qui connaîtra son plein achèvement avec le retour du Seigneur dans la Gloire et le renouvellement de toute la création.
La promesse de Dieu est que même si son
peuple s’est si souvent révolté contre lui, son Esprit lui donnera finalement la grâce de le connaître vraiment et de lui répondre d’un cœur sans partage.
L’Esprit de Dieu accordera une abondance de dons prophétiques et ce, à tout son peuple sans distinction : hommes, femmes, jeunes, vieux, esclaves et hommes libres.