JOUR 25 : PRÉPARATION A L’EFFUSION DE L’ESPRIT SAINT (suite)
5. Les charismes
« Recherchez la charité ; aspirez aussi aux dons spirituels. » (1 Co 14, 1) Bien que les charismes soient accordés à chaque membre du Corps du Christ (1 Co 12, 7), peu de catholiques ont conscience d’en avoir ou savent comment les exercer. La préparation à l’effusion de l’Esprit Saint doit inclure un enseignement sur les charismes distribués par l’Esprit (cf. paragraphe II.2.3) ainsi que sur les moyens de les recevoir et de les exercer. Les charismes sont distincts des dons sanctifiants donnés à tous au baptême (cf. Is 11, 1-2), qui complètent et perfectionnent les vertus. Ils se distinguent également des talents humains, bien qu’ils puissent parfois se greffer sur des aptitudes telles que l’enseignement ou l’hospitalité. Les charismes sont distribués dans une mesure différente à des gens différents, et ont vocation à
être exercés au service des autres, en vue de l’édification du Corps du Christ. Le don des langues est souvent, mais pas toujours, le premier charisme reçu. Du fait qu’il constitue un moyen simple de s’abandonner à l’Esprit, il peut être la porte des autres charismes. Cependant, comme nous l’avons déjà fait remarquer, le don des langues ne doit pas être considéré comme un signe nécessaire de l’effusion de l’Esprit Saint.
6. Continuer à grandir
« Ils se montraient assidus à l’enseignement des Apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. » (Ac 2, 42) Si l’effusion de l’Esprit Saint est une grâce qui doit durer, elle doit s’accompagner d’un engagement à des pratiques qui construisent une vie spirituelle forte. Tout comme dans l’Église primitive, il s’agit des enseignements, de la vie fraternelle, des sacrements et de la prière. La formation doit aider les personnes à prendre l’habitude de prier quotidiennement et de lire l’Écriture dans une démarche de lectio divina. L’effusion de l’Esprit Saint donne un fort élan communautaire. Dans l’idéal, les séminaires de vies dans l’Esprit donnent naissance à de petits groupes de partage de la foi qui se rencontrent régulièrement. Ces petits groupes sont propices à l’éclosion d’amitiés chrétiennes, au partage des joies, peines et fardeaux et à l’apprentissage de la prière les uns pour les autres et au soutien mutuel dans l’appel à la sainteté. De tels groupes sont de puissants antidotes à la solitude et à l’anonymat engendrés par la société contemporaine. Il est en fait impossible de vivre une vie chrétienne sans appartenir, d’une façon ou d’une autre, à une communauté chrétienne. Les participants doivent également avoir la possibilité de continuer à approfondir leur connaissance de la foi, des saints et des traditions spirituelles de l’Église. Il est nécessaire de donner une formation à l’enseignement moral de l’Église, en particulier en raison des nombreuses attaques de la société séculière. La théologie du corps, les catéchèses de Jean-Paul II sur l’amour humain dans le plan divin aident particulièrement à donner à tous une vision de la beauté du plan de Dieu sur la vie de l’homme. Enfin, les personnes doivent continuer à nourrir leur vie spirituelle en ayant recours régulièrement et de tout coeur aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, « source et sommet de la vie chrétienne. » (CEC 1324).
7. La mission
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Mt 10, 8) De même qu’une eau qui ne s’écoule pas finit par stagner, l’amour de Dieu ne demeure vivant dans une personne que dans la mesure où il est donné. Les enseignements de la formation aident les personnes à reconnaître de quelle manière elles sont envoyées par l’Esprit : chacun reçoit une mission de Dieu, un rôle à jouer unique et indispensable à la mission du Corps du Christ. Tous sont appelés à quitter la « chambre haute » pour aller dans le monde porter la Bonne Nouvelle. Comme l’ont souligné les derniers papes, tous les catholiques sont appelés à l’évangélisation. Tous sont invités à être les témoins vivants du
Christ en paroles et en actes, dans leur famille, leur lieu de travail et dans la société en général. Il incombe aux laïcs en particulier de transformer la culture en portant la lumière du Christ en tous les aspects de la société. L’effusion de l’Esprit Saint donne souvent un nouveau dynamisme et une nouvelle créativité pour mener à bien cette tâche, dans la mesure où ceux qui l’ont reçue ont conscience d’avoir reçu le don de l’Esprit Saint et d’être appelés à être porteurs de l’Évangile. Prendre part à la mission de l’Église implique de se mettre soi-même, ainsi que ses talents, au service des autres, souvent de façon humble. C’est être attentif aux besoins des autres, en particulier ceux des plus pauvres matériellement et spirituellement, et pratiquer des oeuvres de miséricorde : fournir de la nourriture, un abri, des vêtements, un soutien, intercéder pour les autres, prier pour la guérison et la délivrance, porter témoignage aux valeurs de l’Évangile et travailler pour la paix et la justice dans la société.

Prendre part à la mission de l’Église implique de se mettre soi-même, ainsi que ses talents, au service des autres, souvent de façon humble.
Les enseignements de la formation aident les personnes à reconnaître de quelle manière elles sont envoyées par l’Esprit : chacun reçoit une mission de Dieu, un rôle à jouer unique et indispensable à la mission du Corps du Christ
Tous sont invités à être les témoins vivants du Christ en paroles et en actes, dans leur famille, leur lieu de travail et dans la société en général.
Enfin, les personnes doivent continuer à nourrir leur vie spirituelle en ayant recours régulièrement et de tout coeur aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, « source et sommet de la vie chrétienne. » (CEC 1324).
De même qu’une eau qui ne s’écoule pas finit par stagner, l’amour de Dieu ne demeure vivant dans une personne que dans la mesure où il est donné.
Prendre part à la mission de l’Église implique de se mettre soi-même, ainsi que ses talents, au service des autres, souvent de façon humble.
Si l’effusion de l’Esprit Saint est une grâce qui doit durer, elle doit s’accompagner d’un engagement à des pratiques qui construisent une vie spirituelle forte.
De même qu’une eau qui ne s’écoule pas finit par stagner, l’amour de Dieu ne demeure vivant dans une personne que dans la mesure où il est donné
Prendre part à la mission de l’Église implique de se mettre soi-même, ainsi que ses talents, au service des autres, souvent de façon humble.
L’effusion de l’Esprit Saint donne souvent un nouveau dynamisme et une nouvelle créativité pour mener à bien cette tâche, dans la mesure où ceux qui l’ont reçue ont conscience d’avoir reçu le don de l’Esprit Saint et d’être appelés à être porteurs de l’Évangile.
Si l’effusion de l’Esprit Saint est une grâce qui doit durer, elle doit s’accompagner d’un engagement à des pratiques qui construisent une vie spirituelle forte.
Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Mt 10, 8). De même qu’une eau qui ne s’écoule pas finit par stagner, l’amour de Dieu ne demeure vivant dans une personne que dans la mesure où il est donné.