JOUR 19 : THÉOLOGIE ET EXPÉRIENCE
Dans le Nouveau Testament comme dans l’Église primitive, on admet que le don de l’Esprit ne soit pas seulement une doctrine mais une
expérience. L’effusion de l’Esprit Saint a ainsi soulevé la question de la valeur et du rôle de l’expérience dans la vie chrétienne. La dimension de l’expérience dans la vie spirituelle a toujours été reconnue dans la tradition catholique, bien qu’elle ait parfois donné lieu à des distorsions théologiques. Bien comprise, l’expérience est pleinement humaine parce qu’elle implique, dans leur unité, toutes les facultés de la personne : les cinq sens, l’imagination, les émotions, l’intelligence et la volonté.
On ne peut réduire l’expérience aux sentiments et à l’émotion, ce qui la rendrait purement subjective. L’expérience chrétienne n’est pas un phénomène vague et subjectif qui pourrait être imputé à différentes causes. C’est l’expérience d’une réalité objective : Dieu s’est donné lui-même à nous par la croix et la Résurrection de Jésus-Christ et par l’effusion de l’Esprit Saint. L’expérience chrétienne est toujours liée à la prédication et à l’enseignement de la foi. Elle se produit par l’écoute de la Parole de Dieu, son acceptation dans la foi et par la participation à la vie sacramentelle et liturgique de l’Église. Bien que dans cette vie nous ne fassions pas l’expérience directe de Dieu, nous expérimentons des réalités créées dans lesquelles Dieu est présent et agissant : la participation à la liturgie, l’écoute d’une bonne prédication, la prière, l’exercice des charismes, la rencontre de personnes saintes, l’émotion au contact de musique ou d’art chrétien.
Dans ce contexte, quelle différence cela fait-il de recevoir l’effusion de l’Esprit Saint ? C’est une révélation, qui approfondit considérablement l’expérience chrétienne, de l’amour du Père et de la vérité que « Jésus est Seigneur ». C’est en même temps une remise de soi à la seigneurie de Jésus par l’Esprit Saint, de telle manière qu’on se trouve de plus en plus « animé par l’Esprit de Dieu » (cf. Rm 8, 14).
Le capitaine du navire n’est plus la personne elle-même mais l’Esprit Saint. Il s’agit donc véritablement d’une vie dans l’Esprit, qui se traduit par une exultation dans la louange et l’adoration, un témoignage joyeux et une communion profonde avec Dieu et avec les autres. Bien que l’action de Dieu en nous ait une dimension de l’ordre de l’expérience, elle va toujours au-delà de ce que nous en percevons.
Ce serait une erreur d’imaginer une opposition entre l’expérience chrétienne et les sacrements. Les sacrements qui nous mettent en contact avec le mystère pascal du Christ constituent les fondements de l’expérience chrétienne. Même si dans un contexte non sacramentel nous faisons une nouvelle expérience de l’action de Dieu, elle prendra toute sa dimension dans les sacrements et la liturgie de l’Église. La maturité chrétienne consiste à reconnaître de plus en plus profondément l’action de Dieu par les sacrements comme par son action directe dans la personne du croyant.

Bien que dans cette vie nous ne fassions pas l’expérience directe de Dieu, nous expérimentons des réalités créées dans lesquelles Dieu est présent et agissant : la participation à la liturgie, l’écoute d’une bonne prédication, la prière, l’exercice des charismes, la rencontre de personnes saintes, l’émotion au contact de musique ou d’art chrétien.
Bien que dans cette vie nous ne fassions pas l’expérience directe de Dieu, nous expérimentons des réalités créées dans lesquelles Dieu est présent et agissant : la participation à la liturgie, l’écoute d’une bonne prédication, la prière, l’exercice des charismes, la rencontre de personnes saintes, l’émotion au contact de musique ou d’art chrétien.
La maturité chrétienne consiste à reconnaître de plus en plus profondément l’action de Dieu par les sacrements comme par son action directe dans la personne du croyant.
L’expérience chrétienne est toujours liée à la prédication et à l’enseignement de la foi. Elle se produit par l’écoute de la Parole de Dieu, son acceptation dans la foi et par la participation à la vie sacramentelle et liturgique de l’Église.
L’expérience chrétienne n’est pas un phénomène vague et subjectif qui pourrait être imputé à différentes causes. C’est l’expérience d’une réalité objective : Dieu s’est donné lui-même à nous par la croix et la Résurrection de Jésus-Christ et par l’effusion de l’Esprit Saint.
L’expérience chrétienne est toujours liée à la prédication et à l’enseignement de la foi. Elle se produit par l’écoute de la Parole de Dieu, son acceptation dans la foi et par la participation à la vie sacramentelle et liturgique de l’Église.
C’est une révélation, qui approfondit considérablement l’expérience chrétienne, de l’amour du Père et de la vérité que « Jésus est Seigneur ». C’est en même temps une remise de soi à la seigneurie de Jésus par l’Esprit Saint, de telle manière qu’on se trouve de plus en plus « animé par l’Esprit de Dieu » (cf. Rm 8, 14).
La maturité chrétienne consiste à reconnaître de plus en plus profondément l’action de Dieu par les sacrements comme par son action directe dans la personne du croyant.
On ne peut réduire l’expérience aux sentiments et à l’émotion, ce qui la rendrait purement subjective. L’expérience chrétienne n’est pas un phénomène vague et subjectif qui pourrait être imputé à différentes causes. C’est l’expérience d’une réalité objective : Dieu s’est donné lui-même à nous par la croix et la Résurrection de Jésus-Christ et par l’effusion de l’Esprit Saint. L’expérience chrétienne est toujours liée à la prédication et à l’enseignement de la foi. Elle se produit par l’écoute de la Parole de Dieu, son acceptation dans la foi et par la participation à la vie sacramentelle et liturgique de l’Église. Bien que dans cette vie nous ne fassions pas l’expérience directe de Dieu, nous expérimentons des réalités créées dans lesquelles Dieu est présent et agissant : la participation à la liturgie, l’écoute d’une bonne prédication, la prière, l’exercice des charismes, la rencontre de personnes saintes, l’émotion au contact de musique ou d’art chrétien.
La maturité chrétienne consiste à reconnaître de plus en plus profondément l’action de Dieu par les sacrements comme par son action directe dans la personne du croyant.