JOUR 12 : EFFUSION DE L’ESPRIT ET MISSION DE L’ÉGLISE
Le livre des Actes des Apôtres pourrait tout aussi bien s’intituler les Actes du Saint-Esprit, car l’Esprit y est omni-présent et conduit toute
l’activité de l’Église (Ac 1, 6-11). Chaque nouvelle étape de la mission de l’Église se vit sous la conduite de l’Esprit, dont le baptême des païens (Ac 8, 26-39 ; 10, 1-48), le voyage missionnaire de Paul et Barnabé (13, 1-3) et l’extension de la mission jusqu’en Europe (16, 9-10). Il arrive que l’Esprit Saint dise à un évangélisateur ce qu’il doit faire (8, 29) ou empêche les disciples de se rendre là où ils avaient prévu d’aller (16, 6-7). Cela fait donc partie du fonctionnement ordinaire de l’Église que d’être sous la conduite directe du Saint-Esprit, comme l’est le don de prophétie.
En même temps, les Actes établissent clairement que le plus haut ministère dans l’Église et le principal canal de l’action de l’Esprit Saint est
le ministère apostolique. C’est aux Apôtres que Jésus, dans l’Esprit Saint, donne ses instructions (Ac 1, 2) , et ce sont eux qui discernent et supervisent, sous la conduite de l’Esprit, chaque nouvelle étape vécue par l’Église (Ac 8, 14 ; 11, 22 ; 15, 2.6). Lors du Concile de Jérusalem, lorsqu’il fut question de l’agrégation des païens à l’Église, les Apôtres indiquent que la décision qu’ils ont prise et qui relève de l’autorité de l’Église a été guidée par l’Esprit Saint : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé » (Ac 15, 28). Il n’y a aucune contradiction entre la conduite spontanée du SaintEsprit et la responsabilité qui incombe aux Apôtres de superviser et d’ordonner la vie de l’Église. Les deux sont un don de l’Esprit.
SAINT PAUL ET LE DON DE L’ESPRIT
Les épîtres de Paul foisonnent de références à l’activité du Saint-Esprit dans l’Église et dans la vie du croyant. Bien que Paul ne fasse pas usage littéralement du terme « effusion de l’Esprit Saint », il apparaît clairement que l’expérience de l’Esprit telle qu’elle est décrite dans les Actes des Apôtres lui est familière. Ses lettres, dont la rédaction est antérieure à celles des Évangiles et des Actes, manifestent un intense souci d’encouragement et d’accompagnement pastoral du travail de l’Esprit dans l’Église locale. Alors que Luc mettra en évidence l’action de l’Esprit Saint principalement dans l’activité visible de l’Église et en particulier dans son œuvre missionnaire, Paul dévoilera davantage le travail intérieur de sanctification accompli par l’Esprit Saint.
La réception de l’Esprit
Pour Paul comme pour Luc, la réception de l’Esprit est un événement perceptible lié à une prédication de l’Évangile donnée dans l’onction et reçue dans la foi. Paul rappelle souvent à ses lecteurs l’événement de leur conversion, sachant qu’ils ont parfaitement conscience d’avoir reçu le don de l’Esprit. Il rappelle aux Thessaloniciens que « notre Évangile ne s’est pas présenté à vous en paroles seulement, mais en puissance [dynamis], dans l’action de l’Esprit Saint, en surabondance. » (1 Th 1, 5) De même, sa prédication à Corinthe « n’avait rien des discours persuasifs de la sagesse ; c’était une démonstration d’Esprit et de puissance [dynamis]. » (1 Co 2, 4) La « puissance » fait probablement référence à l’activité charismatique : miracles, don des langues et de prophétie, ainsi qu’à l’expérience personnelle d’être convaincu, au-delà de tout doute, de la vérité de l’Évangile. L’appel de Paul aux Galates présuppose également une expérience perceptible de l’Esprit : « Est-ce pour avoir pratiqué la Loi que vous avez reçu l’Esprit, ou pour avoir cru à la prédication ? […] Est-ce en vain que vous avez éprouvé tant de faveurs ? […] Celui donc qui vous prodigue l’Esprit et opère parmi vous les miracles, le fait-il parce que vous pratiquez la Loi ou parce que vous croyez à la prédication ? » (Ga 3, 2-5) La présence de l’Esprit dans le cœur d’un croyant est si perceptible que Paul peut l’appeler les « prémisses » ou les « arrhes » de notre héritage glorieux dans le monde à venir (2 Co 1, 22 ; Ep 1, 13 ; Rm 8, 23). La réception de l’Esprit Saint est à la fois une confirmation puissante de la vérité de la prédication apostolique et la fondation d’une croissance spirituelle appelée à s’approfondir.
En différents passages de ses écrits, Paul fait un lien étroit entre la réception de l’Esprit et le baptême. Être baptisé, c’est être « lavé » dans
l’Esprit (1 Co 6, 11) et « abreuvé d’un seul Esprit » (1 Co 12, 13). Le baptême est une « rénovation en l’Esprit Saint » (Tt 3, 5) et c’est en même temps le point de départ d’un cheminement de toute une vie au cours duquel le croyant est renouvelé jour après jour (2 Co 4, 16 ; voir aussi Rm 12, 2 ; Ep 4, 23-24).

La réception de l’Esprit Saint est à la fois une confirmation puissante de la vérité de la prédication apostolique et la fondation d’une croissance spirituelle appelée à s’approfondir.
La réception de l’Esprit Saint est à la fois une confirmation puissante de la vérité de la prédication apostolique et la fondation d’une croissance spirituelle appelée à s’approfondir.
La réception de l’Esprit Saint est à la fois une confirmation puissante de la vérité de la prédication apostolique et la fondation d’une croissance spirituelle appelée à s’approfondir.
Il rappelle aux Thessaloniciens que « notre Évangile ne s’est pas présenté à vous en paroles seulement, mais en puissance [dynamis], dans l’action de l’Esprit Saint, en surabondance.
Être baptisé, c’est être « lavé » dans
l’Esprit et « abreuvé d’un seul Esprit » . Le baptême est une « rénovation en l’Esprit Saint » et c’est en même temps le point de départ d’un cheminement de toute une vie au cours duquel le croyant est renouvelé jour après jour
. La réception de l’Esprit Saint est à la fois une confirmation puissante de la vérité de la prédication apostolique et la fondation d’une croissance spirituelle appelée à s’approfondir.
La réception de l’Esprit Saint est à la fois une confirmation puissante de la vérité de la prédication apostolique et la fondation d’une croissance spirituelle appelée à s’approfondir.
La présence de l’Esprit dans le cœur d’un croyant est si perceptible que Paul peut l’appeler les « prémisses » ou les « arrhes » de notre héritage glorieux dans le monde à venir (2 Co 1, 22 ; Ep 1, 13 ; Rm 8, 23). La réception de l’Esprit Saint est à la fois une confirmation puissante de la vérité de la prédication apostolique et la fondation d’une croissance spirituelle appelée à s’approfondir.
. Le baptême est une « rénovation en l’Esprit Saint »
La présence de l’Esprit dans le cœur d’un croyant est si perceptible que Paul peut l’appeler les « prémisses » ou les « arrhes » de notre héritage glorieux dans le monde à venir (2 Co 1, 22 ; Ep 1, 13 ; Rm 8, 23).